"Conçues à partir de matériaux chargés d’une histoire propre et récupérés au hasard, les compositions de Jean Branciard sont de véritables véhicules de rêves éveillés. Elles invitent à bien des voyages sur plusieurs niveaux, en embrassant déjà l’objet dans une globalité où votre imaginaire dessinera ses propres contours, ou en se laissant aspirer par les innombrables évocations proposées, à votre insu par les multiples composants qui la façonnent et lui donnent une âme." Myriam Liaudet ,chargée des expositions à la MJC du Vieux Lyon
Formé à la prestigieuse école d'Arts Décoratifs Camondo, en design et architecture, Jacques Chauchat a commencé à travailler pendant une dizaine d'années comme décorateur sur de nombreuses productions de théâtre et d’opéra dans toute l’Europe, au côté du célèbre peintre et scénographe argentin Roberto Platé. Avant de se consacrer pleinement à la peinture et d’élargir par la suite son activité à la gravure, la construction de machines et la scénographie notamment avec le musicien Fantazio.
Vincent Chéry, peintre et dessinateur est né en 1988 à Montreuil. Ses dessins et peintures sont figuratifs, incisifs et acides. C’est à Paris qu’il s’exerce aux fresques murales avec Kraken, ainsi q’au dessin. En 2008 il fonde un duo avec son ami, RDLS, et développe et diffuse sa pratique dans plusieurs lieux (les ateliers Wonder, La Jarry). En 2016 Vincent s’ancre dans une pratique plus personnelle, et participe à des résidences à Paris, en Inde et à Lille (Villa Belleville, Dune, Flow). En 2018 il s’installe à Carrare (Italie) mettant en terre ses raines et nouant des liens avec une facture plus traditionnell de la fresque. En 2021, de retour à Paris, Vincent est invité par Stephane Blanquet à exposer ces travaux au Musée de la Halle de St Pierre pendant 3 mois. Sa pratique du dessin est infusée de l’humour noir de Roland Topor et de la fantasmagorie d’Emil Ferris. Chéry a exposé à Paris, Carrare, Bruxelles, Amsterdam ou encore New-York
Sous-titre de l’exposition : Dessins, BD et blagues un peu nazes . Cela résume bien L’univers de Cuillère ; drôle, coloré, vivant. Sa passion pour le dessin l’a menée à suivre une formation en animation 3D à l’ESMA à Montpellier. Diplôme en poche elle décroche un emploi à Angoulême (création de dessins animés). Lors de sa formation elle découvre le dessin numérique et développe cette technique « C’est un tremplin qui m’ouvre à plein d’autres techniques mais ça ne va pas changer ma manière de dessiner ou les sujets que j’aborde ! ». C’est essentiellement ce type de travail qui sera mis en avant à l’exposition (avec quelques dessins dit « traditionnels »).
"Bien que sa matière de prédilection soit depuis des années la pierre, le sculpteur revient régulièrement vers le bois. Quelle que soit la matière utilisée, la recherche reste constante. Les volumes sont simples, les formes basiques. Ses sculptures se construisent par l’évidement, générant des espaces intérieurs complexes. Plus que la matière, Jean-Michel Debilly cherche à sculpter le vide." Sylvie Callet
« Quand il bat la campagne, c'est pour traquer les décharges, comme d'autres les champignons ou les mûres des buissons. Ressorts de matelas ravagés, bidons déformés, ustensiles aux lambeaux oxydés, mécaniques désossées, il empile tous ces précieux trésors dans le capharnaüm de son atelier. Un jour, de quatre boites de conserve rouillées, trois couvercles du même métal, un fragment de tôle et quelques fils de fer, naîtra un fascinant batteur de jazz dont les sept bras vous emporteront dans un fascinant solo. Au fil des ans, la «métal-morphose» vire à l'abstrait: de support, le socle devient sculpture, couronnée d'une touche figurative comme cet étourneau ou ce dresseur de cheval ailé perchés sur les élancements d'une improbable lanterne magique chinoise constellée de médailles aux idéogrammes rongés. Parfois, comme son maître Yankel, le sculpteur se fait peintre, dans d'étonnants «assemblages de déchets» alliant bois et fer sur des aplats colorés où dominent souvent le bleu et le rouge. » Michel Texier
Christophe Martin, peintre français, établi en Bourgogne depuis 2006, s’est d’abord fait connaître à Paris en tant peintre décorateur ( www.paris-arts-decoratifs.com ). L’exercice de ce métier d’art dans le cadre de la décoration d’intérieur lui permet de poursuivre de façon indépendante un travail artistique personnel, dans un contexte peu favorable à la peinture. Ses personnages sont montrés sans faux-semblant et servent de prétexte à l’élaboration d’un univers onirique.
« Vis et travaille dans une maison au bord de la forêt. Premières années à Albertville puis Mexico puis Paris où je reste un certain temps. C’est là que j’effectue un parcours tant scientifique qu’artistique, complété par une formation de design. Je choisis de quitter Paris pour habiter un espace plus proche du végétal, axe de recherche qui s’affine en Peinture depuis des années. Ce travail sur les cohabitations des mondes Végétal, Minéral et Humain, fait d’espaces, de symboles, de rapports de tons, de délimitations et de sensations, a trouvé une nouvelle forme : Le Lume. Les Peintures et des Lumes, formes si différentes dans un espace d’atelier commun se proposent. »
Zwy Milshtein est né dans la ville moldave de Kichinev en 1934. Encore roumaine, la ville passe sous contrôle soviétique en 1944. De 1943 à 1944, il fait des études de peinture au Palais des Pionniers, Tiflis (Géorgie) puis en 1946, à Bucarest avec le peintre George Ștefănescu, Milshtein part en 1947 en Israël avec son frère et sa mère via Chypre, où il étudie la sculpture avec Ben-Tsvi. En 1948, en Israël, il étudie avec les peintres Raitler, Avni, Ardon, Mokady. Jusqu'à 1956, il y vit avec Yochewed Kashi, première femme parachutiste de l'état d'Israël et ils ont un fils, Oury Milshtein, né en 1957 à Paris. En 1956 : il reçoit une bourse d'études de la Norman Foundation qui lui permet de se rendre à Paris. Il y reste de nombreuses années et depuis 2007 Milshtein a son atelier dans le Rhône à Gleizé où il vit également.
“Les espaces où je me promène sont pas seulement ruraux et physiques, ils sont aussi culturels, historiques, liés à l’histoire de la peinture dans une tradition du paysage occidental-ainsi que mentaux. Il y a d’abord les émotions vraies, des déambulations à travers des paysages réels (Bourgogne, Vercors, Pyrénées) à des moments particuliers du jour et des saisons (éclairages précis,…). Quelques croquis, des photos, me permettent ensuite de retrouver à l’atelier ces émotions fugaces et de créer des images reconstruites et figées sur de grands formats carrés dont l’immobilité hape le spectateur et le projete dans une contemplation meditative et introspective, symbolisant mon rapport spirituel au paysage et mes craintes que ce monde là ne disparaisse à jamais.” Numa Droz
Formé aux techniques de restauration d'œuvres d’art religieuses, il ne cesse de détourner et de repenser ces techniques pour créer son propre univers. Chacune de ses œuvres est le résultat d'un long processus développé à partir de la superposition de différents matériaux de base (craie, colle, pigments) associés à différents objets (anciens documents, photographies, jouets ...)
"Ce qui m’intéresse est le fait que les gens se posent des questions devant l’objet. Pas forcément sur la façon dont l’objet peut être fait dans l’atelier mais simplement le fait de ne pas reconnaître tout de suite un objet et de pouvoir se dire : " pourquoi pas, si ça fonctionne..." J’aime que l’objet bouscule l’esthétique familière."
Né en Allemagne en 1945, Winfried Veit est peintre et sculpteur. De 1962 à 1970, maîtrise de céramiste et Beaux-Arts de Karisruhe. De 1970 à 1974, initie des enfants du Quart Monde à la céramique (fresques murales de Pierrelaye, Méry, Noisy) et dans le même temps, élève libre aux Beaux-Arts de Paris. Actuellement, vit et travaille à Saint-Julien Molin-Molette (France)
Peintre née au kazakhstan, Aigerim Weimer est arrivée en Allemagne à l'adolescence. Elle développe un style très personnel - encre noir et blanc ou couleur, collage - qui lui permet de créer un monde plein de symboles et de créatures mythologiques réinterprétés. Elle nous offre un aperçu de ce qui est caché sous la surface de la normalité.